dimanche 16 août 2009

Le délicat sujet du baptême

Rares sont les Québécois de plus de 25 ans à ne pas avoir été baptisés... Dans le temps, on se faisait tous baptiser, au cas où, pratiquant ou pas.

Depuis que mon grand-papa a énoncé tout bonnement la tenue du baptême après la naissance du bébé, comme un fait pré-accompli, cette question me hante : comment annoncer à la famille pour qui il va de soi de faire baptiser les bébés qu'on ne fera pas baptiser le bébé?

Comment leur expliquer qu'en marge de la religion, on croit plutôt en une force créatrice, en une énergie naturelle, en une fête d'accueil du bébé avec tous les gens qui l'aiment et qui viennent lui transmettre leurs pensées positives pour le transcender vers une vie riche et belle, en un parrain et une marraine spirituels qui n'ont rien à voir avec l'entrée du bébé dans l'Église mais avec l'entrée du bébé dans le monde tel qu'il est, aussi beau que laid, aussi éclaté que rassembleur, aussi doux que féroce?

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Coucou Geneviève! Tu es passée chez moi et ça me fait bien plaisir. Je découvre ton blogue et m'y plaît déjà.

Pour le baptême, mes beaux-parents ont fait une syncope quand ils ont apprit qu'on ne baptiserait pas Fiston, mais ne voulant pas créer de remous, n'ont jamais rien dit devant moi!

J'aime ton idée de célébrer la naissance. L'important c'est que la fête soit symbolique pour toi. Un baptême religieux où les parents ne savent pas pourquoi ils sont là hormis pour les cadeaux, est-ce mieux?

G. a dit…

Voilà, je crois qu'on fait souvent les choses par réflexe ou par imitation sans se demander ce que ça signifie pour nous.

Merci pour ton commentaire, ton blogue fait maintenant partie de ma tournée hebdomadaire!

Anonyme a dit…

Bonjour,

Je viens de découvrir ton blogue à travers celui de Marianne Prairie.

J'adore et je m'y reconnais beaucoup!

Depuis que bébé est dans mon bedon, on se dit la même chose : un baptême non religieux, une célébration pour réunir les famille et les amis autour de cet heureux événement s'impose. L'idée semblait bonne. Mais depuis, on se demande comment concrétiser la chose (où? avec ou sans "célébrant"? Comment rendre la chose symbolique, mais pas quétaine?) et c'est pas mal moins évident!

Tiens-nous au courant de ce que vous organiserez!

Sandra
(http://tombouctou.wordpress.com)

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